8 juin 2014
Les glandes
Ce qui meurt en moi fut mon instructeur. Je péris par l’action de tout un passé dans lequel je suis impliqué, mais ce champ de la mort a fait croître pour moi les germes de l’immortalité.
Je les emporte avec moi dans un autre monde.
Si je ne dépendais que du passé, je n’aurais même jamais pu naître. La vie du passé s’achève à la naissance. Par les nouveaux germes de vie, la vie sensible est soustraite à l’anéantissement universel. Le temps qui sépare la naissance de la mort n’exprime que la part conquise par le nouvel influx de vie sur le passé qui meurt; quant à la maladie, elle n’est que le prolongement de l’action de la partie de ce passé qui va vers la mort.
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